Ferdinand

Je passe des heures, avant chaque peinture, à parcourir ma photothèque à la recherche de LA bonne image à peindre. Pour des tas de raisons, une bonne photo ne fait pas forcément une bonne peinture. Pour la douzaine de portraits que j’ai pour l’instant peins, je n’ai jamais été totalement satisfait des images qui m’ont servi de modèle.

Au hasard de mes pérégrinations sur le web, à trois heures du matin, je suis tombé sur le site d’une artiste australienne, Vicki Sullivan, et j’ai soudain vu la lumière.  Mes prochains portraits seront réalisés à partir de photos studio où je pourrai adapter exactement l’éclairage à  l’atmosphère que je souhaite représenter : des ambiances à la fois classiques, solennelles, graves.

Mes fils Ferdinand et Felix ont inauguré cette nouvelle façon de travailler avec une séance de pose agréable, détendue et productive. J’ai tiré au sort celui qui aurait le privilège d’être maltraité le premier.

J’ai fait quelques essais sur différents papiers, et vraiment, les papiers « spécial pastel » ne sont pas adaptés au portrait. J’ai opté en définitive pour du papier à grains Clairefontaine. J’ai été totalement satisfait de mon choix, ce papier permet beaucoup, le pigment adhère bien, la soufflette est inefficace mais la gomme n’abime pas le papier. Finalement, j’ai l’impression que le tableau est moins vulnérable aux aléas des secousses, du transport ou des maladresses. Rassurant !

FERDINAND, PASTEL SUR CLAIREFONTAINE À GRAINS 38 X 54 CM – MAI 2014
FERDINAND, PASTEL SUR CLAIREFONTAINE À GRAINS 38 X 54 CM – MAI 2014